Madame 961

Asma: Jimmy El Homsy bonjour, qui êtes-vous Jimmy?
Jimmy: Bonjour, donc c’est Jimmy El Homsy, je suis artiste depuis longtemps mais j’ai arrêté pendant sept ans. Le retour c’était en fin 2018 pour juste travailler en plein temps en tant que artiste et de faire les expositions et suivre ma passion. 
Asma: Et donc vous avez eu un parcours éclectique qui vous a emmené dés banc de la AUST à Beyrouth à la galerie Mon Popup à Paris, pourquoi la France et pourquoi Paris?
Jimmy: La France pour moi c’est un rêve depuis toujours j’aime bien la france, j’aime bien Paris, c’est la ville que je visite le plus dans tous mes voyages. Et puis c’est une ville artistique, cette ville qui a de l’histoire dans l’art et qui a fait un grand impact avec les artistes, les musées et les gens qui aiment l’art. Une première foi hors du Liban est un rêve réalisé ici à Paris. 
Asma: "Bain de Lumières" c’était le titre de votre première exposition à Paris, la question du genre est un sujet qui vous tient particulièrement à cœur, vous êtes libanais et ce sujet reste très peu aborder au Liban pour ne pas dire tabou quel est le message que vous transmettez dans vos œuvres et cette première exposition parisienne en particulier?
Jimmy: Il y’en a deux thèmes au dessous de "Bain de Lumières", c’est "Été 2040" et "Peaux Éclairées". Le premier thème c’est en général à propos du Liban on parle d’un nouveau Liban imaginaire en 2040 dans le futur avec plus de positivité, plus d’espoir et plus de lumière. Et cela doit se projeter dans tout le monde, dans un monde un peu plus, je veux pas dire parfait mais un monde meilleur. Le second thème c’est "Peaux Éclairées" c’est ce que j’aime peindre le plus c’est des figures et plutôt dans ce projet des figures masculines pour les donner une nouvelle image qui n’est pas typique du corps masculin, loin des tabous qui reflète surtout la lumière sur la peau de l’homme du masculin sans avoir des idées typiques de ce qu’il y’a derrière cette figure. 
Asma: D’accord, vous avez par le passé fait d’autres expositions au Liban, lors de notre visite à votre exposition parisienne çà a attiré notre attention votre exposition que vous avez déjà faite qui s’appelle "Dot Dot Dot", qu’est-ce que vous pouvez nous en dire?
Jimmy: "Dot Dot Dot" c’est un projet que j’ai exploré en 2018 et c’est toujours en continuité. Reconnecter les gens, reconnecter à l’être humain qui est toujours en nous et c’est une liaison entre ces êtres  humains. Donc "Dot Dot Dot" c’est de remplir un vide dans ces trois points et puis les points vont faire une ligne une connection entre nous tous les êtres humains. Pour clarifier, je suis toujours fixé sur cette idée de l’humain et j’aime bien rendre ce message plus fort et le montrer dans mes œuvres. 
Asma: “Si le Liban n’était pas ma patrie j’aurai pris le Liban pour patrie” disait Gibran Khalil Gibran, que peuvent apporter les artistes comme vous au Liban aujourd’hui en d’autre terme quelle est votre contribution pour l’avenir du Liban surtout que vous déclarez vouloir changer le monde avec votre art?
Jimmy: Gibran Khalil Gibran a montré le beau visage du Liban le visage artistique, poétique, le visage doux donc moi j’ai un rêve très proche à celui la et je crois que c’est le même pour tout artiste libanais parce que tout le monde ici veut projeter une belle image au monde d’un Liban qui n’est pas celui qui voit dans les News pour moi le Liban est un pays qui a de la lumière donc je vais montrer cette lumière qu’on a ici dans ce beau pays mais personne ne la voit que quand il vient au Liban, donc projeter cette image et vouloir que les gens viennent et pouvoir explorer cette lumière qui existe dans ce pays. 
Asma: Donc le Liban un message comme disait le pape Jean-Paul deux, merci beaucoup Jimmy El Homsy. 
Jimmy: Merci beaucoup Asma.